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Le FMI prévoit une croissance 5,8% en 2011 au Burkina

Le Fonds monétaire international (FMI) table sur une prévision de croissance de 5,8% en 2011 pour le Burkina Faso, drainée par l’agriculture et les mines, a appris APA auprès du ministère de l’Economie et des finances.

« Il faut qu’on attende de voir comment la campagne agricole va se comporter parce que c’est un élément déterminant dans notre croissance économique », explique Lucien Marie Noel Bebamba, le ministre de l’Economie et des finances.

Le secteur primaire enregistrerait une croissance de 3,8% en relation avec les bonnes conditions climatiques attendues, l’encadrement des producteurs,
les mesures gouvernementales pour fournir, à bonne date, les intrants et le
relèvement du prix du coton aux producteurs.

Cependant, les mises à sac des magasins et des boutiques perpétrées par les soldats lors des diverses mutineries laissent entrevoir un taux de croissance économique en deçà des prévisions, indique-t-on.

« La crise que le Burkina Faso a traversé de février à juin 2011 a coûté à l’économie du Burkina Faso un demi-point de croissance » , selon le ministre Bebamba.

Afin d’améliorer les performances macroéconomiques du Burkina Faso, les autorités burkinabé ont été invitées par le FMI et la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à consolider la sécurité et la paix sociale.

Il leur a également été demandé de prendre les mesures nécessaires pour atténuer la hausse des prix des produits alimentaires, mettre en œuvre les mesures nécessaires pour assurer la disponibilité de l’énergie électrique, poursuivre l’assainissement de la filière coton, en vue de la rendre plus attractive au producteur et relever son niveau de production tout en renforçant sa compétitivité.

Le gouvernement burkinabè est également encouragé à poursuivre les efforts visant à améliorer le recouvrement des recettes fiscales tout en renforçant la maîtrise des dépenses courantes, notamment la masse salariale et les transferts et subventions.

Les politiques économiques gouvernementales visent à atteindre, à l’horizon 2013, une croissance du PIB réel supérieure à 6 %, un taux moyen d’inflation de 2 % et un déficit courant de la balance des paiements d’environ 11 % du PIB.

 

 

www.afriqueavenir.org

This article was originally posted on Club d'Affaires de l'Afrique Ouest


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