La COMHAFAT va accompagner le développement de l’activité aquacole dans les 22 pays africains

La Conférence ministérielle sur la coopération halieutique entre les Etats africains riverains de l’Océan atlantique (COMHAFAT, 22 pays) a réitéré vendredi son engagement à accompagner les Etats et les privés de son espace régional dans le développement de l’élevage des poissons, a constaté APA.

 

« Nous sommes résolus à aider tous ceux qui veulent explorer le domaine de l’aquaculture dans notre zone » a affirmé à Libreville Hachim El Ayoubi, le secrétaire exécutif de la COMHAFAT, au terme vendredi d’un séminaire de trois jours sur les stratégies de développement de l’aquaculture commerciale.

 

La rencontre de Libreville a prouvé, a-t-il dit « une fois de plus l’unanimité qui se dégage pour la vulgarisation de l’activité aquacole et surtout son accroissement et sa généralisation au sein de nos Etats ».

 

La COMHAFAT, basée à Rabat, est l’une des rares organisations régionales ayant réussi une intégration aussi poussée avec 22 Etats membres et ayant pour but principal de consolider la coopération sur l’amélioration des pêches.

 

Cette organisation, a rappelé son secrétaire exécutif, s’est dotée d’un cadre institutionnel assorti d’un Fonds de promotion des pêches dédiées à l’Afrique avec l’appui de la Fondation japonaise de coopération internationale en mer de pêche.

 

Plusieurs délégués présents à ce séminaire, dont des opérateurs privés de l’aquaculture, ont plaidé en faveur d’un soutien « accru » pour l’aquaculture qui devait passer « rapidement » d’un stade artisanal à un niveau industriel.

 

Les séminaristes ont également invité les décideurs africains de la zone riveraine de l’océan atlantique à inscrire constamment à l’agenda de leurs rencontres l’amélioration de la coopération halieutique dans la zone de la COMHAFAT.

 

Lors de l’ouverture mardi de cette réunion, le ministre gabonais de la pêche, Raymond Ndong Sima a invité les Etats africains à accroître leur production aquacole pour soutenir le développement économique, soulignant que le rendement aquacole « reste modeste » dans la plupart des pays du continent.

 

Selon lui, « il n’est ni raisonnable, ni même compréhensible » que l’Afrique pourvue d’atouts naturels et humains enregistre une insécurité alimentaire grandissante.

 

Prés de 11 millions d’Africains dépendent de la pêche pour assurer leur subsistance alors que les ressources halieutiques représentent près de 50% des protéines animales de nombreux pays, a-t- souligné.

 

Par ailleurs, le Royaume du Maroc s’est engagé à améliorer la coopération halieutique régionale à travers un appui à la COMHAFAT, une organisation de 22 pays basée à Rabat, a annoncé son secrétaire exécutif Hachim El Ayoubi.

source: www.afriqueavenir.org

 

 

Cet article a été à l'origine posté  sur Club d'Affaires de l'Afrique Centrale

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